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Oubritenga : une vingtaine de filles auraient été excisées
17 septembre 2017
La brigade territoriale de gendarmerie de ziniaré a rencontré la presse ce 14 Septembre 2017 .Objectif informer les populations des cas de pratique de l’excision dans cinq villages des communes de Nagréongo ,Zitenga, et de Ziniaré
Selon l’adjudant-chef Zina Gibrilo, la gendarmerie a été informée qu’une femme domiciliée au secteur N°2 de Ziniaré qui aurait fait exciser ses deux fillettes voulait les amener à Ouagadougou avec la complicité de son mari ;
Interpeller sur les faits la femme a dans un premier temps dit n’est pas reconnaitre avoir des fillettes, et cette information a été démentie par le voisinage.
Le père de la mise en cause résidant à Ouagadougou a donc appelé la sous –unité promettant d’aider les enquêteurs à retrouver les fillettes, c’est une fois ces dernières retrouvé que la maman a reconnu les faits et d’expliquer que l’excision a été faite à Tamissi dans la commune de Ziniaré.
A ce jour selon la gendarmerie onze (11) personnes ont été interpellées dont un conseiller et un Imam mais le nombre peut être bien plus.
Toujours selon l’adjudant-chef de la brigade,pour ces personnes mises en cause, une vingtaine de fillettes âgées de 04 à 10ans auraient été excisé par une seule vielle femme de Barkoundba.son mode opératoire consistait pour les complices de rassembler les filles dans un endroit précis dans un village et faire intervenir l’exciseuse, cette dernière perçoit 2500f par enfant.
Âgé de 89 ans elle est à son troisième forfait et madame la Directrice Provinciale de la Femme de la Solidarité Nationale et de la famille d’Oubritenga, madame Traoré née Karembiri Aissatou, souhaite voir l’application de la loi dans toute sa rigueur, elle déplore aussi le manque de partenaire pour la lutte dans la province.
Madame Badolo née Kando Rachel du SP/CNLPE s’inscrit dans le même registre mais déplore que des cas de pratique de cette envergure demeure toujours aussi elle salue l’acte de dénonciation mais souhaitait qu’elle soit préventive
En rappel le code pénal dans ces articles 380, 381, et 382 condamne la pratique de l’excision au Burkina Faso et l’adjudant-chef de la brigade de la gendarmerie interpelle que la lutte contre la pratique de l’excision est l’affaire de tous et de signaler tout cas de suspect en appelant au numéro verts suivants ; le 16, le 17 et le 1010