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Agriculture : les chenilles légionnaires sont-elles une menace dans la commune de Nagréongo ?

Agriculture : les chenilles légionnaires sont-elles une menace dans la commune de Nagréongo ?

7 août 2019

Les chenilles légionnaires menacent les récoltes dans la commune de Nagréongo dans la provine d’Oubritenga. Les agriculteurs s’inquiètent pour leurs productions. Mais, les agents de l’agriculture rassurent les acteurs avec la surveillance de la saison.

Après deux semaines de semis, les paysans font face à une attaque de chenilles légionnaires. Selon les statistiques dans la zone, les chenilles légionnaires sont présentes dans huit à neuf sur les trente villages ; presque 1/3 des superficies cultivables, le maïs et le sorgho étant les cultures les plus touchés.

Sawadogo Alexis est un cultivateur à Signoghin V3, il a une superficie de 0,5 ha de maïs qui est touchée après quinze jours de semis. Pour lui, puisque ce n’est pas la première fois, il a été victime l’année dernière, la chenille mange les feuilles de maïs et d’épis en épis elle ronge le champ. Pour le traitement de son champ, il fait recours aux produits de traitement des champs de coton un produit très toxique et s’il est mal utilisé a des conséquences sur la vie humaine, l’élevage et l’environnement.

Est-ce vraiment la solution ?

Les agents de l’agriculture orientent plutôt les acteurs vers un produit appelé EMACOT 50. Très efficace diront –ils, mais pour plus d’efficacité dans la lutte c’est la prévention et la surveillance des champs qui est conseillé.

Dans le cas de la surveillance les agriculteurs doivent souvent se rendre dans leurs champs afin d’observer, d’apprendre et de prendre des mesures.

Alfred Kagambega

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