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L’exclusion sociale : quand la représentation nationale s’invite dans la lutte

la cérémonie d’ouverture sur le présidium: les députés Marc  Zoungrana, Maiouna Ouédraogo/Sawadogo de la province d’Oubritenga

Le phénomène de l’exclusion sociale des femmes victimes d’allégations de sorcellerie ou de mangeuse d’âme, demeure d’actualité dans la province d’Oubritenga.

Cette tendance prend de l’ampleur dans les villages. La problématique est posée et il faut des réponses.

Alors les députés de la province d’Oubritenga  et ceux des deux provinces du Passoré et du Zoundweogo avec le Projet d’Appui à la Démocratie au Burkina Faso (PADEB) réfléchissent avec les différentes couches sociales sur la question.

Le soutien du  PADEB cible tous les 127 députés  et le personnel parlementaire et accorde une attention particulière aux besoins spécifiques des  députés, à mener des consultions publiques et des sensibilisations par rapport à des défis spécifiques qui exige que l’Assemblée nationale, le centre de la vie politique, soit perçue par les citoyens comme une source de solution à leurs défis.

Le présent atelier provincial d’échanges sur l’exclusion sociale pour allégations de sorcellerie est porté par le député Maimouna Ouédraogo/Sawadogo.

Pour le député c’est une démarche citoyenne et non partisane de réflexions  sur une situation qui pourrait un jour créer des troubles, des conflits sociaux.

Les différentes couches sociales de la province sont venues nombreux.

Par cet acte les députés voudraient attirer l’attention sur la nécessité de maintenir la paix et le vivre ensemble dans nos communautés.

Il s’est agi pour la  journée de réflexion,  aux participants de faire un état de lieux de la problématique, à trouver des solution locale de lutte, de formuler des résolutions et des recommandations pour une prise en vue de la formulation des politiques et ou des lois.