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2018 : vingt ans de la radio vénégré les auditeurs se prononcent

A Tampaogo où nous l’avons rencontré son village natale dans la commune de Absuya crédit photo: radio vénégré.

Il se nomme SAWADOGO Marcel née en 1961 à Absuya, marié père de sept enfants, il est l’un des premiers  auditeurs de la radio kakoaadb yam venegre , l’homme est un artiste traditionnel « le weénéga » en langue Moré d’où son surnom « TAMPAOG SEBGO » il est aussi « réparateur  de poste recepteur » passionné de la radio, au début des FM , il installe une radio artisanale au marché de  Tampaogo , appelé « radio tampaogo » il diffusait de la musique et faisait des dédicaces dans le marché,  cette fameuse radio artisanale a fait le tour des marchés des villages de Ziga , de koubri etc , l’homme a aussi participer aux enregistrements des contes et légendes  par la radio nationale avec le Larlé Naaba Tègre mais avant il partait suivre les contes et légendes avec le Larlé Naaba Abga .

Et  c’est alors qu’en 2018 la bonne nouvelle est tombé ,l’ouverture de la radio kakoaadb yam venegre de kulkinka ,un adage en moré qui dit « fo rat moog n vele n wa mik t’a tuud koom » pour dire que depuis longtemps on écoute que des radios qui sont très loin de nous , aujourd’hui on a une radio de proximité , on a notre radio, la radio des paysans.

« Je n’ai pas tardé plus d’une seconde, je me suis présenté et on m’a accepté, à la radio vénégré je m’occupais des contes et légendes car j’y avait déjà une expérience  et une émission « ninkèms waooga » pour dire qu’en Afrique si un vieillard meurt c’est tout une bibliothèque qui brule, depuis cette radio m’a ouvert les yeux  témoignage : pour dire comment la radio est important et contribue à notre développement, grâce  à la radio j’ai voyagé à l’extérieur du Burkina, j’ai inscrit mes enfants à l’école, aujourd’hui j’ai un enfant qui poursuit ses   études  à l’étranger.

Mes vœux que la radio vénégré ait une longue vie, mon souhait que les auditeurs surtout le monde paysan s’approprie de cette radio qui est la leur, que des partenaires continuent  d’accompagner parce que cette radio a changé des mentalités et je sais que je ne suis pas le seul.